Manoir Universalis
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Dans une forêt dense, un manoir enchanté où les êtres qui y pénètrent prennent forme humaine...
 
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 Un matin trop ensoleillé

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Enric Federson

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MessageSujet: Un matin trop ensoleillé   Un matin trop ensoleillé Icon_minitimeMer 29 Mai - 0:34



♦ Un matin trop ensoleillé ♦

    ::Dans la Serre, en la compagnie d'Aliel Oxford



    Fraîcheur d'été
    Soleil timide
    Rosée.


    Heure du petit matin, Clarté aveuglante.
    Enric entrouvrit des yeux fatigués et aveuglés et afficha une moue plissée par un mécontentement ensommeillé.


    -hhmmmmm......
    Il avait sûrement dû oublier de fermer les rideaux de sa chambre qui, grands ouverts, laissaient passer les joyeux rayons, ou plutôt rayons assassins, qui venaient de lui gâcher son sommeil et sa matinée. Le soleil ne pourrait-il pas le laisser dormir en paix? pourquoi fallait-il que les fenêtres de sa chambre soient orientés plein est, là d'où émerge cette boule aussi enflammée que diabolique?
    Non pas qu'il détestait le soleil, mais le matin, s'il vous plaît....

    il se tourna à contre-sens de la lumière, se cacha les yeux en enfouissant sa tête dans les draps, sous l'oreiller... rien n'y faisait. La lumière parvenait à se faufiler parmi les replis ou à travers l'épaisseur des mailles de ses draps, tels des serpents venus empoisonner sa quiétude.
    Il en avait plus qu'assez.
    D'un geste endormi, il tâtonna les yeux encore fermés et sourcils froncés, avant de trouver la bordure des draps et de les tasser sur le côté. Lentement, il glissa un pied à l'extérieur du lit, puis un deuxième, qui le força à se relever sur son séant, et resta un instant comme ça, assied. Il se releva, un peu vitre peut-être. il tituba quelque peu, avant de se diriger à pas traînants vers la fenêtre. La tête penchée, ses cheveux noirs tombant dans son visage faisaient écran contre la plupart des rayons pendant qu'Enric saisissait les rideaux et les tiraient l'un contre l'autre au centre, dissimulant ainsi entièrement sa chambre au soleil.
    Laissant échapper un soupir fatigué et soulagé que cette souffrance soit finie, il retourna vers son antre de chaleur dans laquelle il se glissa afin de dormir quatre ou cinq heures de plus.








    ...si l'on peut dire.
    Le malheureux corbeau ne parvenait pas à dormir, ou lorsqu'il y arrivait, il rêvait mal et désagréablement, se tournant sans cesse sur lui-même comme si la confortabilité dont il profitait à peine plus tôt s'était échappée en même temps qu'il avait ouvert les draps pour se lever. Au bout de deux heures de ce manège cauchemardesque, il ne parvenait plus du tout à quoique ce soit qui puis ressembler au sommeil, aussi se leva-t-il finalement.
    Il marcha sans se presser vers la fenêtre maudite dont il écarta les rideaux, laissant enfin pénétrer la lumière qui donna un jour nouveau à l'aspect de la chambre, chassant ses ombres. Dès le réveil, et surtout suite à ''ce'' réveil, il n'avais pas envie d'endosser un habit sérieux. En ouvrant son garde-robe, il parcourra du regard ses choix. La plupart variaient dans les couleurs de noirs, de gris, de bruns, ou de couleurs foncées comme du bleu nuit ou du vert forêt. Seuls deux ou trois éléments, trop colorés, demeuraient jours après jours sur leurs cintres sans jamais être portés. Cadeaux de sa soeur Sasha, évidemment, qui ne cesse de contredire ses goûts vestimentaires. Il aime bien les couleurs. Mais pas sur lui-même. Les couleurs sont comme le soleil. trop aveuglantes.
    À peine 8:30 arrivait-il qu'il faisait déjà chaud sous le soleil plombant. Heureusement, un vent agréable semblait souffler, atténuant l'intensité de la température. Enric dénoua son Yukata de nuit (oui, sa passion des kimonos va jusque là. Après tout, du moment qu'il le peut, il retombe dans cette habitude pour lui devenu un mode vestimentaire.)
    Comme cette journée semblait se présenter sans trop d'encombres ni de devoirs à accomplir, il choisit un yukata brun terre de sienne brûlée, de cramoisi et de noir, formant des motifs floraux très simples, et de minces rayures, le tout brodé soigneusement.

    Suite à cela, il prit un fruit et quelques craquelins, histoire de prétendre avoir mangé quelque chose, et marcha à travers le manoir afin de faire une simple ronde. Après avoir visité quelques lieux importants et salué une grande quantité d'Universalois, il se rendit vers l'annexe, où se trouvait la serre. Celle-ci était très vaste et constituée uniquement de fenêtres, excepté la paroi adjacente à l'annexe elle-même. Cette serre, publique, pouvait accueillir quiconque voulais jardiner à longueur d'année, autant des fleurs que des légumes ou petits fruits. Enric appréciait beaucoup de s'y rendre, car elle était toujours très calme et apaisante, et le contact avec les plantes lui permettait de passer un moment dans la réflexion, le calme, lui permettait d'ordonner ses idées et parfois, de prendre une décision délicate.
    Qui sait, peut-être les fleurs avaient-elles un pouvoir sur les gens qu'ils ne soupçonnaient pas?

    Saisissant un arrosoir, il le remplit tranquillement avant de se mettre à arroser tout bonnement les fleurs près de la fenêtre, là où tombaient les rayons du soleil qui les nourrissaient au même titre que cette eau qu'il déversait sur elles. Ses yeux observant simplement ces magnifiques fleurs, il ne pensait à rien de particulier. Il profitait seulement de ce moment de qualité et de calme.




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MessageSujet: Re: Un matin trop ensoleillé   Un matin trop ensoleillé Icon_minitimeJeu 30 Mai - 23:16

Un matin trop ensoleillé.

Ondes incessantes
Chant d’oiseau.
Matinée.


Allons, papillon fou. Calme toi, ne t’agite donc pas tant ! Quel temps précieux tu perds, à tourner sur toi-même dans des battements d’ailes saccadés et maladroit. Venais-tu donc de sortir du cocon ? Quel dommage que tu n’aies pu y rester plus longtemps ! Et dire que dans quelques jours, tu serais mort.


J’ai soupiré doucement, attendrie par le papillon maladroit. Mes doigts tendus vers lui brillaient sous le soleil de la chaude matinée. Un sourire étira mes lèvres, moi-même j’étais éblouie de la pureté de ma peau, et de la finesse de mes doigts. A la porte du manoir, je profitais du calme de courte durée que pouvait m’offrir le jardin fleurissant. Le papillon partit, mais il était déjà oublié. Il était beau, mais voué à la mort. Je savais bien pourquoi ! Je ne le savais que trop bien. J’étais la seule à pouvoir vivre longtemps en étant aussi belle et gracieuse. Mes doigts caressèrent ma joue, ma douce peau de marbre blanc.


Allons, papillon fou. Ne me fais pas d’ombre.


Mes pas défilaient dans les allées silencieuses et désertes du manoir. Au loin, on entendait les oiseaux, chanteurs de talent, siffler un air d’opéra champêtre. Ils n’étaient pas entrés. Ils n’avaient aucune raison d’entrer. J’ai remis mes cheveux derrière mon oreille, charmée par mes anciens voisins qui nous offraient, de là où ils étaient, un adorable récital. Il guida ma marche lente et douce, au travers des fleurs parfumées du jardin, sans trop savoir où j’allais. La rumeur sourde du manoir s’est élevée peu à peu. Ah, j’étais matinale. Peut-être les autres habitants chercheraient à me voir… Je n’avais pas envie. D’un air déterminé, j’ai accéléré la cadence, m’enfonçant peu à peu dans ce que je ne connaissais pas.


L’annexe. Ma main passa dans mes cheveux, à nouveau. Je n’étais pas rassurée, les lieux inconnus ne m’allaient pas. J’ai poussé une porte au hasard. Explosion de couleur dans mes yeux, alors que la porte se fermait derrière moi. Chaque fleur brillait d’un éclat qui semblait irréel. Emerveillée, j’ai fait quelques pas dans la serre, le teint illuminé par tant de splendeur. Et au milieu de cette grâce, un homme, courbé tendrement au-dessus des fleurs, semblaient leur parler. Ah, comme il avait l’air doux… Mon sourire a repris place sur mes lèvres. J’ai rompu la distance qui me séparait pour me dresser discrètement, mais fièrement devant lui.


« Elles sont superbes, n’est-ce pas ? »


Spoiler:
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Enric Federson

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MessageSujet: Re: Un matin trop ensoleillé   Un matin trop ensoleillé Icon_minitimeMar 18 Juin - 22:29



♦ Un matin trop ensoleillé ♦



    ::Dans la Serre, en la compagnie d'Aliel Oxford



    « Elles sont superbes, n’est-ce pas ? »


    Enric leva les pupilles au coin des yeux pour apercevoir de qui il s'agissait, avant de tourner la tête et de pivoter en partie vers elle. 

    La jeune universaloise, il l'avais déjà vu plusieurs fois au manoir, mais n'avais jamais eu l'occasion d'enclencher une conversation avec elle. Il y a tant de gens, dans ce manoir qu'il ne peut pas tous les connaître!

    la jeune femme était réputée pour être l'une des plus belles fleurs de leur manoir. Tant de beaux universalois la désiraient, et presque autant de femmes l'enviaient. Elle avait une très longue chevelure, blonde platine et soyeuse, qui ondulait au rythme de ses courbes enchanteresses enveloppées dans de légers vêtements aux couleurs tout aussi délicates que son teint, ses pommettes rosées et ses yeux couleur de rose. En effet, cette femme était tout à fait désirable, il le reconnaissait. 


    - Bonjour; Débuta-t-il poliment en souriant et en esquissant un salut de la tête, d'un ton calme mais maintenant frais et dispos. 
    Oui, elles sont magnifiques, particulièrement en ce matin ensoleillé.  ... Elles ont l'air si heureuses. répondit-il, tout en affichant toujours le même sourire empli de tendresse. 

    Doucement, il déposa l'arrosoir maintenant vide, et cueillit un magnifique Fuschia de couleur fuschia et bleu-violet, et la contempla un moment, avant de la mettre dans la chevelure du cygne. 


    - La beauté d'une fleur se mesure à l'attention qu'on lui donne. 
    il observa un instant le résultat, et poursuivit; Je suis certain que vous avez dû recevoir beaucoup d'amour... puis il prit du recul en joignant ses mains dans les amples manches de son yukata. 

    - Je m'appelle Enric Federson. Et vous?






    [HRP: Bon. moi j'avoue que ce n'est pas très long, mais comme je dis toujours, la qualité plutôt que la quantité! :) ]


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MessageSujet: Re: Un matin trop ensoleillé   Un matin trop ensoleillé Icon_minitimeMer 26 Juin - 18:11

Un matin trop ensoleillé.

Enric et Aliel.

Superbes.

Un sourire naquit sur le coin de mes lèvres. Douceur estivale, que cet homme charmant, emballé dans un yukata sombre. Tradition fanée. Oh, je sentais bien qu’il était important. Mais je ne parvenais pas à mettre un nom sur cette tendresse pâle. Et quoi qu’il en soit, je ne l’aurais jamais retenu. D’un mouvement fluet et léger de mes doigts, j’ai replacé mes cheveux d’albâtre à l’arrière de mon lobe. Puis le bout de ma peau est retombé sans la moindre lourdeur sur l’une des pétales des roses. Elles étaient fort belles. Trop belles. Je me sentais privée de la lumière du jour, tant elles scintillaient de perfection. Mes sourcils se froncèrent, discrètement, un instant si bref que moi-même j’eus du mal à m’en rendre compte.

Il prit la parole, de sa voix profonde et chaleureuse. Cet homme invitait au partage et au bonheur. Mon antithèse, presque. Quoi que, je partageais ma beauté, cela rendait les gens heureux. Il fallait être honnête. Mes yeux se plissèrent, alors que l’homme tira un fuchsia de sa léthargie végétale. Sa jolie jupe de pétales roses vif se balança au bout de ses doigts, alors que la tige sembla s’écrouler. Faiblesse absolue. Si l’on écoutait bien, on pouvait l’entendre hurler, geindre et pleurer de douleur et de peine. Pauvre fleur.

Malgré tout, je ne pus la plaindre bien longtemps. Les doigts de l’inconnus se glissèrent dans ma chevelure fine, et y déposèrent la fleur volée, qui sembla y trouver sa place. Oui. Lui comme moi étions d’accord sur un point. Ces fleurs n’étaient là que pour illuminer mon corps de leur délicate beauté. Il l’avait bien compris, et il était inutile de discuter de cette conclusion. Mon regard fièrement amusé s’est posé sur le sien. Pourtant, mon visage ne trahissait aucun intérêt particulier pour cet homme, qui pourtant ne cessait de me flatter.

« Beaucoup d’amour. »

Ai-je soufflé. Mes parades sur l’étang n’avaient dont pas été vaines. Ou bien mon propre amour avait-il suffit à me rendre aussi belle ? Qu’en sais-je, ma foi. Peu importe d’où l’amour venait, l’idéal était d’en recevoir. Et de ne pas le partager. De cette façon, il continuait de pleuvoir sur vous toute cette admiration et ces sentiments légers et savoureux, tandis que vous ne vous épuisiez pas à rendre les gens beaux.

« Oui, beaucoup. Il est vrai que l’on m’aime démesurément. »

Démesurément bien. On connaît mon nom et mes us, mais on ne s’attarde pas sur ma vie intime. On se retourne à mon passage, on m’admire, mais jamais on pose sur moi un regard curieux. Impressionnai-je ? Oh, très certainement. Mais lui, lui… Semblait parfaitement à l’aise. A tel point qu’il en devenait agaçant. Mais mon irritation s’envola bien vite. A tire d’ailles. Enric ? Allons bon… Je n’allais pas laisser passer une telle occasion !

« Enric… Federson, ai-je répété, pour qu’il ait au moins l’impression que j’aie l’air de m’en souvenir. Je m’appelle Aliel. Aliel Oxford. Vous deviez le savoir, je vous prie de m’excuser. »

Un sourire poli m’échappa, alors que je retirai le fuchsia de mes cheveux, pour le porter à mon nez. J’en respirai profondément l’odeur sucrée, alors que tous les traits de mon visage se muèrent en une expression neutre. Froideur hivernal. En moi naissait peu à peu le sentiment de l’opportun face à ce qui lui sauverait la vie. J’avais du mal à penser que je pouvais me tromper. Mon regard ne lâcha plus le tien, Enric. Tu ne pouvais plus m’échapper.

« Pardonnez mon indiscrétion, mais ne seriez-vous point un des proches du directeur de ces lieux ? Si ce n’est… »

Je marquai une légère pause, pour retirer en lenteur la fleur de mon visage. Je la gardai précieusement dans ma main, qui flottait non loin de mon corps frêle. Après une brève inspiration, je soufflai :

« Si ce n’est monsieur le directeur lui-même ? »
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Enric Federson

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MessageSujet: Re: Un matin trop ensoleillé   Un matin trop ensoleillé Icon_minitimeMer 26 Juin - 23:35



♦ Un matin trop ensoleillé ♦



    ::Dans la Serre, en la compagnie d'Aliel Oxford



    « Enric… Federson, ai-je répété, pour qu’il ait au moins l’impression que j’aie l’air de m’en souvenir. Je m’appelle Aliel. Aliel Oxford. Vous deviez le savoir, je vous prie de m’excuser. », répondit le jeune cygne.

    à ce moment, elle reprit le Fuchsia afin de mieux en humer la délicate odeur, et s'immobilisa de sorte qu'elle ressemblait à présent à une grande poupée de porcelaine qui, après avoir pris vie, reprenait son immobilité et sa délicatesse immuable.

    - Celui qui ne connait pas son voisin se retrouve seul, dit-on. Universalis est un monde qui dépends de chacun des êtres qui vivent en son sein. Après un très bref silence, il reprit, en acquiesçant légèrement la tête: Oui, Mademoiselle Oxford, je sais qui vous êtes, mais je n'ai pas eu le loisir de faire votre connaissance. Puis il laissa échapper un petit rire, en tournant le regard vers le soleil que l'on pouvait deviner à travers la fine membrane de verre opaque. Peut-être ce soleil avait-il prévu de me lever si tôt, afin que nous nous croisions aujourd'hui?
    Bien qu'il avait d'abord maudit le soleil, il le remerciait à présent des rayons et de la chaleur qu'il diffusait et qui réchauffait tendrement sa chevelure sombre et ses droites épaules.

    Enric vit le regard d'Aliel s'accrocher au sien, avant que ses lèvres ne s'écartent pour laisser échapper les mots suivants:

    « Pardonnez mon indiscrétion, mais ne seriez-vous point un des proches du directeur de ces lieux ? Si ce n’est… »


    ...Si ce n’est monsieur le directeur lui-même ?»

    Son ton de voix suggestif intrigua un moment Enric. C'est vrai, tous ne savent probablement pas qui il est exactement. Bien que sa lignée ait dirigée le manoir depuis plusieurs générations, il n'était cependant pas le seul corbeau du manoir, mais en était assurément le seul portant des kimonos...
    Il sourit à sa réponse, dont le ton poli lui semblait également quelque peu taquin.

    - Mais voilà une question intéressante! En effet, peut-être suis-je en quelque sorte lié à quelque gens importants en ces lieux, ou peut-être ne suis-je qu'un humble corbeau rêvant de grandeur factrice... dit-il en écartant les bras. Il observa la jeune femme du coin du regard, laissant s'étirer ses fines lèvres en un sourire amusé. Et que cela changerait-il, si c'était le cas?

    Le directeur n'était pas un corbeau prétentieux. Plutôt que le dirigeant, il se voyait comme celui qui endosse toutes les responsabilités, celui qui veille, celui qui sers. plus que tout autre, il devait demeurer alerte et s'inquiéter de l'indemnité et du bien-être de ceux qui l'entourent. C'est, selon lui, qui permets l'unité et la paix en ce lieu unique où les animaux peuvent vivre une vie qu'ils n'auraient jamais pu espérer avoir...
    Enric prit une grande inspiration emplie d'air pur et d'effervescences florales, avant de proposer à Aliel de sortir de ce lieu. Les fleurs avaient suffisamment bu, et rester ici ne les feraient pas plus profiter de cette journée magnifique. De plus, il lui faudra à un moment ou à un autre reprendre le cours de ses responsabilités. Cet après-midi, il ira mettre son complet et travaillera à son bureau. Bien qu'il fasse beau ce matin et que le temps soit idéal pour les activités extérieures, mais son instinct lui fais sentir la pluie venir de loin.


    - Alors, où va-t-on, jeune cygne?

    [HRP: On va pouvoir changer de lieu, où tu veut Smile]


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